Inside the Matrice. Vous etes au numero 30. Tout le monde partit à son poste, sans tarder. Les 2h30 s'ammaigrissaient plus vite qu'un mannequin en recherche d'un contrat pécunier.
Le vaisseau s'éleva en tremblant au dessus de la mythique cité de Zion, dans un bafouillage de postillon électrique.
Direction : un point d'acces. En esperant que le programme n'ait pas encore patché la faille d'entrée. Sinon, tout était fichu. Trouver une autre faille prendrait plusieurs mois, voire des annés.
C'est avec stupéfaction que vous observez les lourdes portes de la ville s'ouvrir dans un fracas allucinant, comme si ses engrenages écrasaient des centaine de petits gorets hurlants.

Le vaisseau prit de l'assurance au fil du voyage, et il atteignit rapidemment sa destination, où il s'éleva pour finalement se stabiliser.

"Void et Binary ! Faites moi un scan. Il faut impérativement savoir si le port de connexion est ouvert, cria Narconn.

-Il ne semble pas y avoir de probleme, capitaine !"

-Bien...On y va, fit il, tout en s'asseyant dans un des fauteuil. Shutdown, tu surveilles Luccas. Thésée et Layout, en premiere ligne. Loading, tu restes hors de la matrice, tu t'occupes du vaisseau et te connecte en cas de probleme." Il dut se demettre la colonne vertébrale pour vous regarder : "Luccas, tes heures d'entrainement vont maintenant te servir. Ne les oublies pas."


Les "clic" épineux de cable que l'on connecte se succederent, et finalement, du coin de l'oeil, vous devinates Binary presser le bouton du contact.

C'était partit. Vous entriez dans la Matrice.


"Driiiiiing.""Driiiiiing."
En un eclair, les sieges déchiquetés du vaisseau avaient laissés place à une chambre de HLM abandonné. Un HLM Virtuel, tentiez vous de vous rappeller. Shutdown vous surveille avec mefiance, comme s'il surveillait un gamin turbulent.
"Driiiiiing.""Driiiiiing."
"On y est, répondit Narconn à l'insistant appareil.

-Problemes en vue, monsieur, lui repondit on. Apparemment, des agents vous ont DEJA repéré.

-Merde.

-Je vous fait sortir.

-Pas le temps. Et puis, notre mission est vitale. (Puis se tournant vers les Thésée, Layout, Shutdown et vous meme) On va faire deux groupes. Layout, tu me suis, on va se rendre à la sortie de Petalstreet, c'est à deux pas. Nous allons occuper ces agents pendant que vous trois vous chargerez du programme de débugging."

Des coups puissants retentirent dans la porte en bois.

"ALLEZ !"

Sans vous faire prier, vous suivez vos deux équipiers par la fenêtre.

"Ca devient une habitude !", marmonez-vous.

Vous sautiez à la suite de Shutdown, quand....

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh"

Une douleur fulgurante vous traversa l'esprit, et le sol tourbillona autours de vous.


"Rebonjour Luccas."
Q-quoi ?
"Tu nous as énormément manqué. Et si ca t'intéresse, ont m'a soigné mon cancer."

Vous ne distinguiez plus rien que le noir. Que le noir glacé des lunettes de l'agent. Et sur ces lunettes, votre propres reflet, celui d'un petit enfant paniqué.

"Du caaaalme, Luccas, je viens juste récupérer des informations...Tu fais un gentil petit espion, tu sais ?...Lààà...calme."
A ce moment là, vous aviez envie de tout, sauf d'etre calme.

"Sache que tu portais 2 implants en toi, et pas un seul ! Et cet implant supplémentaire ? A quoi va t il servir ? A nous révéler tout ce que tu sais...Hohoooo...Voila donc l'emplacement de Zion..."
L'emplacement de Zion ?

"Il te reste encore beaucoup de chose à nous donner, Luccas...Quel est le point faible de la cité ? Hu ? Tu ne sais pas ? Ce n'est pas grave...Tu vas continuer ton travail..."

"Qu'est ce que ca fait de trahir sa famille, Luccas ?

-Ca me donne envie de vous gerber à la fig...."





Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque vous êtes éveillé, ce matin là, par des doux rayons de soleil venant vous chatouiller le visage à travers les interstice des volets fermés hier soir, avant de vous endormir...avant de faire ce nébuleux cauchemar d'hommes en noirs.

Vous vous trouvez allongé sur un lit, dans un appartement inconnu, ce genre de deux pièces qu'on a construit pour les célibataires à sec.
Machinalement, vous sortez votre portable, servant à la communication avec l'opérateur. La batterie est presqu'a plat...A votre image. Vous êtes totalement vidé, et d'ici peu, vous allez vous rendormir.
Bon, ca fait un bout de temps que je ne vous ai pas proposé plusieurs choix, j'espere que vous n'avez pas perdu l'habitude :

Voulez vous appellez l'opérateur pour lui signaler votre position, tout en sachant que cette opération videra définitivement la batterie de votre portable.

Ou bien préférez vous attendre un peu avant d'appeller ?

Ou alors vous mettez vous en quete d'une prise électrique dans l'appartement ?