Vous avancez difficilement vers le magasin d'électro-ménager.
Difficilement, car votre esprit a du mal à se concentrer sur quelque chose. Vous commencez à divaguer.

"Bonjour monsieur, vous désirez ?

-Moi Rien. Mon portable ilil veut.

-Pardon ?" fait le marchand, avec une étrange expression sur le visage, un mélange de répugnance hautaine et de son sourire commercial.

"Mon portable il abesoin besoinbesoin d'une batterie. Riz au lait. Non, d'un chargeur.

-Hum...Oui, j'en ai de ce modele, cette marque devrait correspondre", observe-t-il tout en sortant un chargeur coincé entre du plastique dur et du carton mou. Mou de raisin.

"C'est bien je le veux lui, il en a besoin de luilui. Luit comme un ver.

-Ca fera 9,99 dollars.

-Pas de dodollars. Et pourquoi des dollars ? Euros plus beau. Beau comme Thésée.

-Ecoutez, si vous ne pouvez pas payez, veuillez sortir du magasin, s'il vous plait."

Le vendeur n'a pas conscience de l'intense effort que vous faites à ce moment là. Pourtant, vos veines spasmes sur votre crâne, et des gouttes de sueurs perlent sur votre visage. Mais il ne vous regardait pas. Il regardait le bouton, "appeller sécurité" de sa table de travail.

"J'ai...besoin...D'un...chargeur....S'il vous plait. Je vous le rendrai apres.

-Eh bien, monsieur...", fit il, hésitant.

"UN...CHARGEUR !"

Le marchand pressa le bouton de la sécurité.

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Voulez vous récuperer le chargeur de force ?

Préferez quitter le magasin et appeller depuis une cabine tout en sachant que cette perte de temps peu vous etre fatale ?