Vif comme l'éclair, vous lui jetez le verre au visage (le contenu plus le contenant) et vous ruez vers la sortie.
<<Merde ça fait mal, le con.>>
Vous voilà dans le hall, à marteler frénétiquement le bouton de l'ascenseur.
<<ET IL A POURRI MA ROBE LE FILSDEPUTEJVAISLETUER.>>
La porte s'ouvre enfin, vous vous y engoufrez.
<<Quel étage désirez vous ?
-Rez de chaussé, grouille !
-...un ton plus joyeux est requis.
-Euh, rez de chaussééée.
-Veuilez reformulez.
-VIENS LA SALE CON ! TU FUIRAS PAS !
-REZ DE CHAUSSÉ, REZ DE CHAUSSÉ, rez de CHAUssé, ReZ dE ChAuSsé....>>
Trop tard. L'inconnue est maintenant à la porte, sa coiffure et ses vêtements élégants trempés d'alcool puant et surtout avec un flingue à la main.
<<Mon cher Bayonne (vous voyant à sa merci, elle semble avoir retrouvé troqué sa colère contre une froide détermination), je vais vous tuer, oui, je vais vous descendre pour cet outrage.>>
L'ascenseur réagit aussitôt :
<<Bien compris ! Descendre... premier... étage.>>, et vous entraine avec lui en bas de l'immeuble, au nez et à la barbe de votre poursuivante.