Vous rouez de coup cet être si cher que vous avez aimé si longtemps et si intensépent. Chaque coup fait mal, c'est comme si vous vous frappiez vous même. Vous pleurez, mais il le faut, et vous ne cessez pas votre pugilat lorsque vos poings sont trempés de sang.
Vous vous soulevez dans la poubelle où vous êtes toujours, épuisé, larmoyant, éreinté.
Elle est morte.
Qui aurait pu dire que l'amour zoophile faisait si mal ? Si on vous avait dit qu'aimer se masturber sur des dessins de pokémons dans le plus simple appareil pouvait amener à tuer une ratone-laveuse, vous ne l'auriez pas cru.
Vous sortez de la poubelle, hagard. Vos haillons couvrent votre corps décrépi et s'agitent en même temps que vos mouvements brusques et saccadés : il faut que vous partiez, que vous changiez de vie. La police des ratons laveurs va arriver d'un moment à l'autre, vous ne pouvez pas rester ici.