Inside the Matrice. Vous etes au numero 117.
Faiblement éclairé par la lueur tremblante de votre petite torche de secours, vous avancez dans un tunnels censé débouché à la surface.
La pente est rude et accidenté, et il faudra beaucoup de pieces de tissus pour racommoder votre pantalon "made in Zion", mais heureusement, les déchets offrent des prises confortables (quand elles ne sont pas coupantes, en tout cas).
Vous progressez ainsi pendant quelque temps, en vous accroupissant, escaladant, rampant...Jusqu'a ce qu'une odeur nouvelle vienent vous frotter les naseaux. L'odeur de l'air frais. Et c'est avec beaucoup de plaisir que vous vous extirpez des sous sols.
Vous voila à l'exterieur ! La luminosité vaut un peu pres celle d'un belle nuit de pleine lune. Rassemblent votre courage, vous vous préparez à affronter cette immensitée de dechet quand on vous interpella :
"Luccas...? D'où tu sort ?"
C'était Thésée, à moitié dissimulé derriere un contenaire inutilisable.
"Ben...D'où tu veux que je sorte ? De Mars ?
-Avec toi, tout est possible, fit elle tout en avancant vers vous.
-Et toi meme ? D'où viens tu ? Tout l'équipage est réunit en bas. Il ne manque que toi et...Shutdown.
-Tu t'es dévoué pour venir me chercher ?
-Euh...Ouais, c'est cela", faites vous, hypocrite, en vous grattant nerveusement l'arriere du crane.
"C'est gentil, mais j'aurais put me débrouiller.
-La sortie est juste là. Tu es passé par où ?
-J'ai été propulsé par l'explosion dans un tunnel encore plus sordide que les autres...Et il m'a conduit à la surface."
Elle pénétra dans le passage que vous aviez emprunté.
"Tu viens ?
-Non, désolé. J'ai du boulot...En ville.
-Qu'est ce que tu racontes ?
-Oh, je vais libérer quelques unes des ames emprisonnées.
-Q-quoi ? Liberer des âmes ? De l'exterieur ? Tu te rend compte de ce que tu dis ? Et on dirait que tu parles de ta liste de course !
-Ma liste de c...?
-Et les notres te laissent aller là bas, au suicide, tout seul ? Sans rien ?
-Ha bah non, tu penses bien.
-Haaa. Je respire.
-Ils m'ont quand meme donné une carte.
-LUCCAS !!!!"
C'est ainsi que, malgres toutes vos protestation, Thésée vous accompagna vers le poste de controle principal.
Le voyage à travers la plaine apocalyptique vous sembla un peu moins long, grace à elle. Elle vous raconta son histoire, sa sortie de la matrice, tandis que vous lui parliez de votre "prise de conscience", et l'encouragiez à en faire autant.
"Je suis une guerriere. Et la facon dont tu te bats, dont tu t'es battu contre Smith, excuse moi, est une facon de lâche.
-Et les agents qui évites des balles de Uzis en dansant la sambada, ce ne sont pas des laches, peut etre ?"
La ville devant vous grossissaient peu à peu, jusqu'a devenir completement envahissante, imposante, fiere, malgres tous ses immeubles éventrés.
"On va devoir la traverser. Le principale poste de controle matriciel est de l'autre coté. Si tu arrive à le débrancher, tu libereras un petit milliers de personnes.
-Seulement ?
-Essaie déjà de débrancher ca."
La cité morte se dressait maintenant tout autours de vous, elle semblait si familiere...Et pourtant si differente...
"Thésée...C'est New york, c'est cela ?
-Aucune idée. On sait tres peu de chose de notre passé. Les machines controlent toutes les anciennes métropoles. Ca limite les possibilités de recherche."
La ville était plus petite que ce que vous vous imaginiez au premier abord. Ce n'était pas new york, elle ne devait pas contenir plus d'une dizaine de milliers d'habitants. Au loin, un éclair déchira les cieux.
"Il y a surement des tas de trucs utile, ici. Qu'est ce qui empeche Zion de fouiller toutes ces carcasses d'immeuble ?"demandez vous, tout en vous approchant d'une épave de voiture sans roue.
-Principalement, la pollution de l'air.
-Quoi ?"
Elle vous regarda, d'un air visiblement amusé.
"Il n'y a pratiquement plus rien à craindre. On va éviter de rester des jours dehors, et tout se passera bien.
-Mais alors, ca ne répond pas à ma question.
-Non, en effet, fit elle en tournant la tete vers une vitrine de grand magasin. Regarde moi cette robe."
Thésée était differente, lumineuse.
"Il y avait des années que je voulais sortir. Je redoutais vraiment le pire. Et finalement...Ca ressemble à quoi ? A Tchernobyl ? A la planetes des singes ? Meme pas."
Un ronronnement bien reconnaissable apparut soudain dans "le champ de votre audition".
"Des machines, chuchota t elle."
Effectivement, des sentinelles approchent. Donc, on va interrompre cette cinematique, et demander au lecteur de faire un choix.
Pour les joueurs cons, mais plein de bonnes intentions :
Aller s'approcher des pieuvres, le coeur débordant d'amour ?
Pour les joueurs efficaces :
Se planquer dans le grand magasin ?
Pour les bourrins :
Rammasser la barre de métal sur le sol et aller leur latter la gueule ?
Pour les peureux :
Fuir en hurlant "Naaaaaaaaaaan pitié pas moi !!" ?