Un boyeau de metal. Vous etiez en train de descendre dans les entrailles sans ames d'un poste de controle matriciel, tel qu'il en existe si peu à travers le monde.

"Tant mieux, pensiez vous, car moins il y en a...plus il sera facile de les détruire..."

La pente était rude, les parois d'acier empechaient tout ralentissement, mais cela ne vous genez pas le moins du monde...Votre ame était enfin celle d'un guerrier, et vous fonciez au combat, tete baissé.

Qui sait quelles épreuves il faudra encore surmonter, quels miracles il faudra accomplir pour se débarrasser de ces monstres insectoides ?
Le conduit vous vomit dans une piece nue, sur un sol bien trop dur a votre gout.
"Luccas...."

C'était un chuchotement, presqu'un haletement. Ce genre de bruit qu'on entend qu'en se concentrant, et qui nous font douter de nos perceptions, qui nous font nous demander si la folie n'est pas en train de ronger petit à petit nos celulles poisseuses.

"Luccas ?"

La voix, envahissante, bien que si fine, vous en rapellez une autre.
Thésée.

Dieu seul sait où elle à bien put passer, si tant est qu'Il supervise encore ce monde chaotique.
"La domination robotique est une epreuve pour fortifier la race humaine !" postillonnait les pretres aux yeux fous de la "future-feu-Zion".
Ce n'est pas une épreuve. C'est une punition. L'homme à créé la machine, il l'a programmé. La machine a dévoré l'homme. L'homme sera responsable de sa propre destruction. Dieu se mort les doigts d'avoir créé l'homme. Il laisse faire.

"Luccas."

Vos bras peinerent à vous relever de ces carreaux, excessivement lavés, comme si le nettoyeur tenait à faire disparaitre les preuve d'un crime sordique qui se serait déroulé précisément ici.

Mais les machines nourrissaient elle ce genre d'ambition ?

"Luccas !"

Vos jambes tanguaient etrangement, mais elle vous portaient. Elle reussirent meme à vous pousser jusque devant la porte qui restait obstinement close devant vous, malgres tout vos efforts pour tenter de percer son secret.

Derriere...Derriere cette paroi suintant le mal...il y avait surement un levier à tirer...un bouton à presser...une manette à actionner...

Il est sans doute possible de liberer les ames.

"LUCCAS !"

Un froid panneau de metal coulissa sur le passage qui vous a amené ici, vous isolant ainsi un peu plus, à plusieurs centaine de metre sous terre, si le tas d'immondices qui pourrit là haut puisse etre qualifié ainsi.

"Luccas, nous t'attendons."

La voix grésillait comme une vieille ampoule à filament.
Ce n'était définitivement pas Thésée. Quelque chose d'autre vous appellait, de l'autre coté de ce cube mort ou vous aviez atterit.

La valve coulissa facilement, mais emit tout de meme un long gémissement canin, une plainte qui sonnait presque comme une interrogation :

"Tu veux vraiment passer derriere ?"

"Je suis là pour ca", lui répondite vous mentalement.

Tout filet d'humour avait fuit votre esprit fatigué.

La porte s'ouvrit enfin, cellant définitivement votre destin.
Il n'y a plus d'échappatoire. Quel que soit le gardien de ce lieu, il faudrai désormais le combattre.

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On ne s'endort pas, et on arrive au final chapter.